LE CHEMIN D’AUVERGNE :
CHEMIN RHENAN et VOIE DU MILIEU ©
A partir d’un chevelu de chemins portant mémoire et traces des nombreux pèlerins partis vers SaintJacques-de-Compostelle à travers l’Auvergne et le Quercy pour confluer, à Cahors, avec le grand courant venant du Puy-en-Velay, Chamina, sous la houlette de deux jacquaires éminents, Humbert Jacomet et Christophe Odoult, recréa, il y a plus de 10 ans, ce chemin qu’ils nommèrent Via Arverna®. Un nom qui, sitôt, claqua comme bannière*.
Via Arverna, un itinéraire magnifique – certains se risquent à prétendre qu’il n’en est pas de plus
beau en France – qui s’insinue à travers la « Basse Auvergne » en majesté dans ses églises romanes et aux rives de l’ Allier son « fleuve » impétueux ; puis la « Haute Auvergne » majeure en ses sommets – le pèlerin doit franchir le volcan du Cantal à plus de 1 600 m – et enfin, touchant) à la si humaine Dordogne fréquente le « beau Quercy », en Rocamadour allant à la rencontre de ses inoubliables villages .
Entre Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand et Notre-Dame de Rocamadour, ce chemin déploie un fil spirituel ininterrompu relayé par Saint-Julien de Brioude (une autre histoire de pèlerinage) et l’âme de l’imposante abbaye bénédictine Saint-Géraud d’Aurillac où fut « élevé » le pape de l’an mil .
A l’instar du philosophe Frédéric Gros et de l’écrivain agnostique Jean-Claude Bourlés et pour tant d’autres pour qui la marche fait reliance, Colportage, d’expérience pense que la grande itinérance est un exercice spirituel, quelles que soient les raisons initiales pour lesquelles on se met en « route ». Ainsi, chemin faisant, l’être marchant peut-il, « à la longue », se transformer en pèlerin… C’est donc au pèlerin qu’est dédié l’engagement fraternel de Colportage. La Via Arverna doit être cet itinéraire refuge sur lequel le chemineau livré au grand ordinaire du geste répété retrouve les valeurs de la marche au long cours : la simplicité, le dépouillement, le silence, l’immersion dans le « très beau » et le plein de sens, la rencontre avec de vrais gens et avec le « monde ». La Marche profonde mène ainsi au cœur de l’être et de l’autre, des choses et des lieux. A la vitesse de l’homme, celle ou celui qui marche fait retour aux vraies richesses, saluant ainsi Giono et tant d’autres écritures pour « fouler » le grand récit qui se fait de soi dans la venue à la spiritualité.
C’est la fréquentation par les pèlerins qui fera rayonner ce « Chemin d’Auvergne » et, et à leur suite d’autres, différents, viendront. Ils seront les bienvenus.
Pour ce faire, le guide Colportage proposera au pèlerin et à ses compagnons de marche tant des lieux pour se recueillir, que de petites gourmandises pour se réjouir… la vie qui va intimement, pas à pas !
A l’origine de Chamina et de Colportage, Bernard Quinsat est l’âme de cette voie singulière. Dix ans après la recréation de la Via Arverna il a entrepris de lui donner un nouveau souffle. Voilà ce qu’écrit de lui Humbert Jacomet : « …quintessence de l’Auvergnat… verbe imaginatif et puissant, jarrets inusables, véritable « homo viator en Massif Central… des racines littéraires qui défient l’entendement… l’homme me surprend et dérange mes paresses… Il me serre le bras pour me faire participer à son ultime combat : revivifier la Via Arverna dont il veut faire un chemin d’épopée ! »
* « Via arverna un chemin vers Compostelle » est une marque enregistrée au RNIM n° 4190028.