VIA ARVERNA

Un Chemin vers Compostelle

Via Arverna®

Un chemin vers Compostelle

Illustration Bernard Deubelbeiss

Illustration Bernard Deubelbeiss

Via Arverna®

Un chemin vers Compostelle

500km - 20 étapes à travers l'Auvergne et le Quercy

Clermont-Ferrand – Issoire – Brioude – Murat – Aurillac – Rocamadour – Cahors, Et sa variante vers Conques …

L'association
Colportage

association pour le développement des arts du chemin et du paysage
COLPORTAGE, association pour le développement des arts du chemin et du paysage et des amis de la via Arverna, créée le 20 septembre 1993 et régie par la loi du 1er juillet 1901, entretien et promeut «la via Arverna, un chemin vers Compostelle » -marques déposée- qui va de Clermont Ferrand à Cahors puis à Saint Jacques de Compostelle. COLPORTAGE est une émanation de l’ancienne et historique association CHAMINA à Clermont Ferrand, laquelle réalisa la première édition de la via Arverna en 2005, épuisée depuis. Avec des moyens très limités, COLPORTAGE se bat pour l’entretien et la valorisation de la via Arverna dont le premier tracé était cité dès 1975. Elle n’est ni une association de randonneurs ni un tour opérateur ; COLPORTAGE laisse une grande liberté à chaque marcheur/pèlerin qui pourra ainsi valoriser son autonomie, sa responsabilité et son initiative.

La Via Arverna

En 950, Godescalc, l’évêque du Puy fut l’un des premiers personnages importants à gagner le sanctuaire de saint Jacques dont l’invention remonte au début du IXè siècle. 200 ans plus tard, Compostelle devint un des grands pèlerinages de la Chrétienté. Bien au-delà des convictions, perdure l’élan qui met l’homme en chemin.

Car vous avancez sur un itinéraire de plus de 500 km qui relie Clermont-Ferrand à Cahors, de l’Auvergne au Quercy, en franchissant le volcan cantalien à 1 700 mètres d’altitude. Parmi les trajets possibles, ce chemin moderne est une recomposition inspirée de grandes voies médiévales et de sentes aussi innombrables que l’étaient les points de départ des pèlerins.

Par les terres volcaniques de l’Auvergne, le chemin atteint les causses calcaires du Quercy en empruntant les vallées de l’Allier, de l’Alagnon, de la Cère et de la Dordogne. La Limagne, où s’épanouit l’Allier, est un riche bassin sédimentaire semé de buttes, anciennes cheminées volcaniques et coulées de lave dégagées par l’érosion. La plaine, urbanisée et intensément cultivée autour de Clermont, se recompose vers le sud.

À l’Ouest, sur le vieux plateau s’étendent le Pays des Couzes et le Lembron. Les Couzes sont des rivières parallèles descendant des volcans des Dore et du Cézallier jusqu’à l’Allier. Leur encaissement dessine un relief de gorges et d’éminences tabulaires dites « Chaux ». Les pentes en terrasses du Lembron rappellent son passé viticole. Plus au sud, l’Alagnonais est un autre pays coupé par les affluents de l’Alagnon, dont la vallée mène au cœur du volcan du Cantal. Puis, au-dessus des estives, au Bec de l’Aigle, point haut du chemin auvergnat, l’itinéraire bascule dans la vallée de la Cère.  

La Cère rejoint la Dordogne après Bretenoux ; le château de Castelnau domine la confluence. La vallée de la Dordogne s’habille de maïs, de vergers et de prés. Puis la rivière s’engage entre les causses calcaires de Martel, fertiles et boisées, et de Gramat, tourmentées par les canyons de l’Alzou et de l’Ouysse. 

Dans sa traversée des plateaux du Quercy, baignés d’une lumière à nulle autre pareille, Rocamadour récompense le marcheur qui chemine plein sud vers les boucles du Lot où l’attend l’ultime étape de la Via Arverna : 

Cahors et sa cathédrale Saint-Étienne.

carte transparente

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